La problématique de la reproduction des demi-tons en sérigraphie.
Nous publions ce post à mode de divulgation de la histoire de la sérigraphie et arts graphiques en général.
Extrait de la publication de la revue le Tamis de 1967.
Jusqu'ici, nous avons sans cesse donné la préférence à des articles techniques. A partir d'aujourd'hui nous y apporterons quelque modification et nous signalerons régulièrement à nos lecteurs la nécessité d'une direction patronale consciente. C'est ce qui nous donne le plaisir de présenter M. G.J. Van Luyn, qui s'acquittera de ce rôle.
ll est une autorité en ce qui concerne la fixation du prix des produits fabriqués dans les établissements de sérigraphie et il est professeur du cours sur le prix de revient organisé par «L'Association Néerlandaise des Sérigraphes».
Il est aussi l'auteur des trois publications sur le prix de revient qui furent éditées en 1966 et 1967 par l'Association mentionnée, dans le but de mettre les membres en état d'établir la détermination du prix de revient pour leur propre entreprise.
Il y a toujours des sérigraphes pour qui la différence entre déterminer le prix de revient et calculer n'est pas très claire. Ils supposent que le montant contre lequel une commande de sérigraphie est livrée se trouve être le prix de revient et que, par conséquent, calculer est la même chose que déterminer le prix de revient. Il est très utile, pour une bonne compréhension, de préciser clairement, une fois encore, quelle est en fait la différence entre déterminer le prix de revient et calculer.
Détermination du prix de revient: Déterminer le prix de revient est une toute autre opération que fixer le prix qui doit être porté au compte d'un client pour une commande particulière. Les données qui sont utilisées pour le calcul du prix prennent leur source dans l'évaluation du prix de revient.
Ces données sont les coûts horaires et les pourcentages supplémentaires qui sont calculés d'après les matériaux utilisés pour la commande à imprimer. L'estimation des prix de revient horaires n'est pas chose facile. Le résultat d'un tel calcul a une grande portée financière pour l'entreprise de sorte qu'une très grande exactitude est indispensable. Dans l'industrie sérigraphique, il y a, au bout d'une évaluation du coût de revient, au moins 7 prix de revient horaires différents.
Il est évident qu'une heure d'emballage coûte moins qu'une heure d'impression. Pour l'impression, l'on fait usage d'un appareillage dont les frais sont comptés dans le prix de revient horaire. Pour l'emballage, on a affaire au coût de la main d'œuvre sans faire appel à de l'outillage.