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impression demi-tons (2 de 6)

La fonction de la trame de verre gravée



La qualité d'une impression de demi-tons réalisée par le procédé sérigraphique commence avec le procédé photographique que l'on utilise pour faire le négatif tramé, d'ou l'on tirera un dispositif convenant a la fabrication d'un châblon sérigraphique.

Cependant, après la confection du châblon photomécanique, il subsiste encore de nombreux problèmes, surtout en ce qui concerne l'impression même, qui peuvent être autant de causes de la mauvaise qualité de la reproduction finale. Un bon travail photographique au départ ne peut garantir un bon résultat final, mais il est impossible d'obtenir un bon résultat final si le travail photographique laisse a désirer ou n'est pas approprié au procédé sérigraphique.

A l'heure actuelle, on utilise pour l'usage commercial, deux procédés de demi-ton photographique: la trame de verre gravée et la trame de contact. Une troisième méthode est basée sur l'emploi d'un film pré-tramé (1), constitué par une émulsion a grand contraste coulée sur un support, qui, auparavant, lors de sa fabrication, a déjà été exposée a l'action d'une trame de verre ou de contact. Le film pré-tramé n'est, en somme, qu'une méthode de demi-ton secondaire, la structure des points y étant fixée lors d'une première opération.

L'avantage du film pré-tramé est que la reproduction de demi-tons peut être faite a partir d'originaux à modelé continu sans devoir utiliser aucune espèce de trame séparée dans la caméra. Pour la mise au point du film pré-tramé. convenant a un usage commercial, diverses méthodes ont été étudiées a fond par MM. J.A.C. Yule et R.E. Maurer du département des recherches de la firme Kodak a Rochester, près de New York. Entre 1953 et 1958, plusieurs brevets leur furent octroyés. Les principaux problèmes qu'iIs avaient à vaincre concernaient les méthodes des devant assurer Ia stabilité de l'image latente préalablement tramée, de façon à ce que ce film garde une bonne durabilité lorsqu'il serait stocké é des conditions normales.

Le film, qui n'est fabriqué qu'en Linéature 133, donne des demi-tons de très bonne qualité et a récolté un grand succès chez les sérigraphes et es offsettistes. L'action d'un matériel préalablement tramé peut être le mieux expliqué comme étant l'effet d'une exposition supplémentaire sur la densité latente graduée des points pré-exposés.

Conformément; a la quantité de Lumière reçue des diverses valeurs de tons de l'original, Les points se développeront en différentes dimensions. Pour expliquer |'action des demi-tons, il faudrait I commencer par la plus ancienne des méthodes élémentaires. Ia trame de verre quadrillée. La forme actuelle de la trame de verre gravée a été mise au point par Max Levy en 1896 et est 1, demeurée, à l'épreuve du temps, la méthode j type pour la confection des négatifs demi-tons ' au moyen de la caméra.

ll serait inutile dans cette série d'articles de consacrer beaucoup de place a l'histoire détaillée de l'évolution de la trame gravée, sujet qui a déjà été traité abondamment par des autorités en la matière. Notre dessein ici est de dominer une idée essentielle, brièvement, en termes simples, de la manière dont agit Ia trame gravée pour produire une reproduction de demi-tons.

Seuls quelques points dominants de l'histoire de son développement on besoin d'être rapportés.

Un trait saillant des débuts des trames en verre, c'est que l'on en escomptait et obtenait des résultats avant qu'il y eüt aucune théorie satisfaisante pour expliquer la fonction de ces trames. Et pendant longtemps on parvint a des résultats toujours meilleurs, car les trames étaient améliorées en l'absence de tout accord général sur une théorie concernant ce qui se produit véritablement dans de banc de reproduction.

Si nous regardons le brevet de Fox Talbot de 1852 comme un début, les différents types de trames qu'il proposait ne correspondaient pas, quant a leur action, au principe du demi-ton développé plus tard. Les diverses formes de trames, bien que décomposant l'original a tons continus en très petits grains ou lignes, ne rendaient pas l'effet optique de la «distance de trame» de la véritable trame de demi-tons, et convenaient mieux a des applications de la photogravure. Sur la plaque, c'est la profondeur du point qui varie selon le ton de l'original, et non la dimension.

Poursuivant les propositions de Talbot, on fit des négatifs demi-tons a partir de trames en verre portant des rayures parallèles, en interrompant l'exposition et en tournant la trame entre les poses afin de produire un quadrillage. En 1879, E.J. Bullock obtint un brevet, et un autre fut octroyé a G. Meisenbach en 1882. Meisenbach quitta l'Allemagne pour l'Angleterre et F.E. Yves alla travailler aux Etats-Unis. Des ce moment était née l'idée de la trame gravée, faite de deux plaques en verre collées |'une contre l'autre. Par la suite, Max Levy donna à la trame de verre sa forme définitive. La trame gravée courante est constituée par deux plaques de verre [cimentées ensemble] sur lesquelles sont gravées de fines lignes parallèles parfaitement opaques se croisant a angle droit, 90°, afin de former un quadrillage, comme le montre la fig. 1. Elle ne peut s'utiliser que dans des bancs de reproduction construits en prévision de cet usage, c'est-à-dire ou un emplacement spécial a été aménagé a une certaine distance du porte-négatifs. Elle est donc séparée de la surface sensible par ce qu'on appelle «la distance de trame», qui est calculée d'après certains facteurs. La distance correcte a une très grande importance pour la formation d'une bonne image tramée. La lumière passe par la trame qui décompose l'image en points distincts, de lumière dégradée, de différentes densités et de dimensions se rapportant aux valeurs des teintes de l'original. Quand le négatif est développé, les points présentent des dimensions qui varient proportionnellement à l'intensité de la lumière qui a passé à travers chaque petite ouverture carrée de la trame gravée.

Le mécanisme exact qui fait que les points diffèrent en dimension a été le sujet de plusieurs théories, notamment celles basées sur la diffraction, l'action de la pénombre et l'effet de «points d'aiguilles». L'expérience a montré qu'aucune théorie ne peut à elle seule expliquer entièrement le tramage et que peut-être des éléments de toutes ses théories sont responsables de cet effet, au moins dans une certaine mesure.

La théorie de la pénombre est la plus facile à comprendre, car on peut l'expliquer par la géométrie sous forme de diagramme. Toutefois, cette théorie suppose que la lumière se déplace en ligne droite, et ce n'est qu'en partie vrai, car le phénomène de la diffraction fera dévier les rayons lumineux. Un simple exemple: le cas des rayons lumineux qui passent le bord d'un obstacle. La plupart des rayons poursuivront leur route dans la ligne droite d'origine, mais certains dévieront quand ils passeront par l'obstacle, faisant qu'une certaine quantité de lumière pénètre dans la surface d'ombre. Les théories de la diffraction appliquées à l'action de la trame ont été calculées d'après des principes mathématiques compliqués.
Si n'importe qui peut comprendre l'action de la trame gravée en ce qu'elle laisse passer la lumière en points détachés, beaucoup éprouvent une grande difficulté à comprendre comment ces points de lumière peuvent produire des points de différentes dimensions. La théorie de la pénombre, même si nous admettons qu'elle ne représente qu'une partie de l'action de la trame, offre un moyen simple d'expliquer l'effet du demi-ton.

La pénombre est la frange qui entoure l'ombre. Un exemple simple: le bord flou de l'ombre projeté sur un mur ensoleillé par un objet tenu à une certaine distance de ce mur (Fig. 2]. Ignorons la diffraction; la grandeur apparente du diamètre du soleil et la distance de l'objet par rapport au mur, sont les facteurs qui agissent sur la largeur de la pénombre. Si l'objet est tenu plus près du mur, le bord de l'ombre est plus net, de même la frange de pénombre sera plus étroite. Deux lignes droites montrent le principe géométrique de cette action.

Pour rapprocher l'effet de pénombre de l'action tramée, on peut tenir à une certaine distance du mur une carte perforée d'un petit trou, de façon à ce que la lumière du soleil passant par le trou produise une tache de lumière sur la surface du mur. [Fig. 3]. Examinons ce point de lumière; nous constatons qu'il est entouré d'un bord de pénombre ou halo. Nous connaissons maintenant les éléments de l'action de la trame, si nous regardons le trou de la carte comme l'une des ouvertures de la trame quadrillée, avec le diamètre apparent de soleil comme le diaphragme de l'objectif, et le mur comme la surface photographique dans l'appareil de reproduction. La distance entre la carte et le mur correspondra alors à la «distance de la trame» dans la camera. Si on tient la carte à différentes distances du mur, on constatera des changements dans la pénombre. Si la carte est très proche du mur, le point de lumière sera tout partout également lumineux, avec un bord relativement net. Mais si la carte est à une distance appropriée du mur, la tache de lumière aura un centre lumineux, diminuant d'intensité pour former tout autour un halo dégradé. Si la carte est trop éloignée du mur la frange de pénombre devient trop grande et trop floue. Ces résultats correspondent en gros, et dans l'ordre énoncé à ceux de la trame quadrillée dans l'appareil de reproduction, lorsqu'elle est trop proche du matériel photographique, puis à la distance correcte, et enfin, trop éloignée. A la distance qui convient, et si on utilise un matériel photographique à grand contraste, les densités latentes. dégradées, engendreront des points d'une dimension bien déterminée.

Jusqu'ici, ceci n'explique qu'un seul degré d'intensité de lumière et donc une seule dimension de point. Mais quand on applique ce principe à la camera de reproduction, l'objectif apporte plusieurs degrés différents d'intensité de lumière à un foyer à travers la trame gravée, en relation avec la quantité de lumière réfléchie depuis les diverses valeurs de teintes de l'original sur le portedocument. Une forte lumière, agissant à travers une ouverture de l'écran, produit une tache de lumière avec un centre clair et une grande frange. De faibles intensités de lumière engendrent des centres moins lumineux avec franges plus étroites. Les caractéristiques des franges et des centres sont proportionnelles à la quantité de lumière passant à travers la trame, et donc, par l'action du développement du grand contraste, des points de grandeurs proportionnelles sont obtenus sur la reproduction photographique.

Ceci, nous l'espérons, fournit une explication à l'un des mécanismes de la trame, produisant des points de dimensions variées. Toutefois, il faut encore souligner que les actions combinées des trames, enveloppant peut-être plusieurs théories, sont extrêmement complexes. Pratiquement, la théorie de la pénombre va raisonnablement bien avec les fines rayures, mais commence à faiblir lorsqu'il s'agit de grosses réglures. Un autre point concerne l'effet du diaphragme. La théorie de la pénombre suppose un strict rapport géométrique avec la mesure du diaphragme

Sur cette base, un petit diaphragme produirait un petit point avec frange relativement petite; mais en pratique, il n'en est pas ainsi, et la diffraction vient compenser les lacunes de l'optique géométrique dans ces conditions.

À suivre.

(1) Kodak Aptoscreen Ortho Film : un film sensible orthochromatique comportant en lui-même Ie dispositif de tramage ce qui permet d'obtenir un négatif tramé rapport sans avoir d'utiliser une trame quelconque.





Trame gravée

La trame gravée. Coupe montrant les lignes parallèles tracées sur deux plaques de verre, les surfaces réglées rassemblées l'une contre l'autre, et les lignes se croisant à 90º.




Formation de pénombre

Fig. 2. Formation de pénombre. L'objet «A» projette une ombre sur la surface «B». La largeur de pénombre «C» est montrée de manière géométrique.




Image soleil passant à travers le trou

Fig. 3. Le soleil passant à travers le trou d'une carte crée une tache de lumière avec centre lumineux et frange de pénombre. La distance entre la carte et la surface peut être comparée à la «distance de trame» dans l'appareil de reproduction. Le diamètre apparent de soleil correspond au diaphragme de l'objectif. Le trou dans la carte ressemble à une seule ouverture d'une trame gravée.




ÉTIQUETTES:

Demi-tons en sérigraphie, sérigraphie, trame de verre gravée



Auteur: E.J. Kyle
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