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Imprimabilité PVC (1 de 2)

Qu'est ce que l'imprimabilité PVC



La problématique de l'imprimabilité PVC.

Nous publions ce post à mode de divulgation de l'histoire de l'imprimabilité du PVC.

Extrait de la publication de la revue le Tamis de 1967.

Avant de commencer à imprimer, il est absolument nécessaire d'entreposer dans l'atelier d'impression, pendant 1 ou 2 jours, les feuilles coupées au format voulu. La plupart des fabricants de PVC mou indiquent un rétrécissement d'environ 1,5 %. Quand il s'agit d'une impression polychrome réclamant un repérage précis, les conséquences peuvent être à 1,5 % catastrophiques. C'est pourquoi on fera bien de couper les feuilles un peu plus grandes que le format indiqué, afin d'être en mesure de parer à toutes surprises désagréables.

Quand, dans l'usine de plastiques, les bandes de plastique quittent la calandre, elles ont été exposées à de très fortes tensions. Pour suppléer quelque peu à ce dommage, on soumet les bandes de plastique à ce qu'on appelle le procédé thermique ; celui-ci consiste à faire glisser les bandes à travers un canal de séchage à une température de 80 °C.

Si on expédie le plastique, on le fait souvent en rouleaux de 30 mètres de longueur sur 1,30 m de largeur. On en découpe les feuilles au format désiré. Cela aussi entraîne des tensions. Au début, la traction sur le rouleau est en effet plus grande qu'à la fin de celui-ci, avec toutes les conséquences qui s'ensuivent.

Si le sérigraphe imprime cette matière de la manière habituelle, c'est-à-dire l'une couleur après l'autre, il se passe souvent 3 ou 4 jours avant qu'il soit prêt. Si l'atelier d'impression n'est pas climatisé, la catastrophe est difficilement évitable. En effet, pendant le séchage, que les feuilles soient posées sur les claies de séchage ou qu'on les fasse passer dans le tunnel à air pulsé, elles subissent inévitablement l'action de la température et de l'humidité de l'air ; aussi, le rétrécissement s'opère-t-il. Lors du repérage pour l'impression de la deuxième ou de la troisième couleur, on ne s'étonnera donc pas de constater que des feuilles ont subi un rétrécissement de 3 à 6 mm. Souvent, l'imprimeur ne sait pas comment sortir de cette situation critique.

C'est pourquoi, il est insensé d'accepter une commande d'impressions polychromes, qui requiert un repérage extrêmement précis, si on n'a à sa disposition qu'une seule machine à imprimer. Il n'est possible de résoudre ce problème difficile de manière quelque peu satisfaisante que si on dispose d'au moins deux machines à imprimer ; ce qui veut dire que dès que sont sèches un nombre suffisant de feuilles avec la première couleur, on doit pouvoir commencer immédiatement l'impression de la deuxième couleur avec la seconde machine. Le soir, on ne peut plus avoir de feuilles non terminées sur les claies, car le lendemain matin, elles seraient inutilisables.

Il faudra aussi veiller, lorsqu'on découpe les feuilles, à le faire toujours dans le même sens et non, une fois dans la largeur et une fois dans la longueur, du moins si c'est justifié économiquement. On doit éviter que certaines feuilles rétrécissent en longueur, d'autres en largeur. Notre but était de montrer aussi combien il est important pour les sérigraphes de savoir devant quelles difficultés ils peuvent se trouver s'ils ne disposent pas d'un atelier climatisé.

Les encres pour plastiques

Quand le sérigraphe connaît l'espèce de plastique qu'il doit imprimer, il s'agit pour lui de choisir l'encre qui convient le mieux à cet effet. Les encres se partagent en trois groupes :

  1. Les encres couvrantes.
  2. Les encres transparentes.
  3. Les encres brillantes.

Il est important pour la marche ultérieure des opérations, que le sérigraphe choisisse à ce moment l'encre qui lui permettra de satisfaire exactement aux désirs du client. Pour ce choix, tout un nombre de facteurs entrent en ligne de compte. Ainsi, faut-il savoir qu'on ne peut reproduire exactement la couleur d'une encre transparente, que si on imprime sur une feuille blanche et lisse. Si on utilise une encre transparente pour imprimer sur une feuille à nervures, les tonalités seront plus fortes dans les creux que sur les parties en relief et l'aspect général en sera perturbé. On ne pourra donc obtenir une couleur normale sur une feuille à nervures que si on imprime d'abord un fond blanc. De même. si la couleur du matériau à imprimer est foncée et intense, une encre mate perdra toujours de son éclat. Ceci n'exclut pas que la qualité et l'épaisseur de la couche d'encre, et la couvrance qui y est liée. s'obtiennent le mieux par le procédé sérigraphique. Avec aucune des autres méthodes d'impression, il n'est possible d'imprimer un texte blanc ou un aplat blanc sur un fond noir. On n'y parvient que par le procédé sérigraphique.

Les encres brillantes qui sèchent par oxydation ne peuvent être utilisées que pour l'impression de feuilles dures en PVC, parce que les feuilles de PVC mou contiennent trop de plastifiant; d'où le danger que celui-ci pénètre dans l'encre, ce qui la ferait demeurer collante. On doit aussi être très prudent en ajoutant des vernis brillants aux encres mates. Dans l'impression des feuilles de PVC mou, on ne peut dépasser les limites indiquées par les fabricants d'encre (5 à 10 %]. L'adhérence. la résistance aux frottements et aux raies des encres sérigraphiques pour plastiques dépend des facteurs suivants:

  1. de la quantité et de la nature du liant,
  2. de la force du liant,
  3. de la structure des pigments de l'encre,
  4. de la finesse des pigments moulus,
  5. de l'adjonction de solvants destinés à diluer l'encre,
  6. de la surface de l'objet à imprimer et de la nature de celui-ci,
  7. de l'épaisseur de la couche d'encre.

Le séchage

Le séchage des encres sérigraphiques pour plastiques dépend :

  1. De la nature de la surface de l'objet à imprimer.
  2. Des propriétés de l'espèce de plastique.
  3. De l'encre utilisée pour l'impression.
  4. De la finesse de la toile et du genre de châblon.
  5. De la dureté de la lame de caoutchouc de la racle.
  6. De la tenue de la racle dans l'impression manuelle et du montage de la racle dans l'impression mécanique.

Il va de soi que la pression que l'on exerce sur la racle a aussi une influence sur la durée du séchage d‘une encre pour plastiques. On sait que l'on dépense plus d'encre dans l'impression à la main que dans l'impression automatique. La raison en est la fatigue ressentie par l'imprimeur après un temps plus ou moins long. La nature de la feuille et ses propriétés jouent de même un rôle important en ce qui concerne le séchage. Si on doit imprimer une feuille qui se trouve dans le commerce sous l'appellation de feuille reps ou à grain, il faut calculer une durée de séchage plus longue qu'avec les feuil les PVC sans nervures.

Les nervures d'une feuille reps sont du même ordre que les petits points tramés de l'héliogravure, dont environ 1/3 seulement se trouvent en surface et les autres 2/3 présentent des creux qui doivent être remplis avec de l'encre si on veut obtenir une couche régulière. Ce genre de feuilles est donc très difficile à imprimer, d‘autant plus qu'il est presqu'impossible d'avoir des contours nets.

Aussi, dans ce cas, la durée du séchage est-elle réellement plus longue et on ne peut pas se laisser tenter e empiler les imprimes quand la surface est superficiellement sèche; les creux des nervures ont absorbé plus d'encre et il s'en suit que les imprimés colleraient entre eux si on les empilait trop vite. En outre, il convient de signaler ici que la consommation d'encre est au moins 50% plus forte, ce qui est important pour le calcul du prix de revient lorsqu'il s'agit d'un grand tirage.

Comme les feuilles, dans les creux des nervures. n'ont que la moitié environ de leur épaisseur normale, mais que c'est a ces endroits que le plus d'encre est déposé lors de l'impression, il est important d'employer pour ce genre de commandes l'encre qui convient exactement, c'est-à-dire une encre qui ne contient pas de solvants agressifs, sinon il y a risque de voir la feuille se rouler aux contours du motif a imprimer, ce qui provoque des tensions.

Ce n'est qu'avec les plus grandes difficultés qu'il est possible d'imprimer une telle feuille en diverses couleurs et on doit encore tenir compte alors d'un grand pourcentage de déchets. Aussi, les opérations ultérieures consécutives sont elles l'objet du hasard. Et nous ne parlons pas du gain que l'on avait escompté et qui est perdu depuis longtemps; il n'en reste plus que du dépit et peut-être aussi la perte d'un client. C'est pourquoi, quand on vous demande d'imprimer une feuille a nervures prononcées, il vaut mieux refuser la commande ou conseiller un autre support au client.

La durée du séchage d'une feuille PVC dure ou mi-dure est naturellement plus longue que celle d'une feuille PVC mou car, à cette dernière, les solvants s'évaporent aussi du côté du dos de la feuille, a travers les pores.


Ce que nous avons dit a propos de l'adhérence et de la résistance aux frottements vaut aussi pour les encres mates destinées aux plastiues. Avec celles-ci également les caractéristiques essentielles que l'on exige d'une encre, ne peuvent être estimées qu'après plusieurs jours, malgré que leur temps de séchage, dans des conditions normales se situe entre 1D et 30 minutes. Si après ce laps de temps, on n'est pas encore parvenu a l'accrochage et à la résistance aux frottements habituelles, il ne faut pas en chercher la raison dans l'encre, mais dans le procédé de fabrication de la feuille. car à l'usine on a utilisé des produits contenant de la cire ou du silicone, afin de faciliter le glissement pendant le calandrage. ll peut arriver aussi que la feuille ait été embellie avec une laque qui ne convenait pas, de sorte que les solvants des encres n'ont pas pu attaquer la surface du plastique.

La résistance aux frottements peut encore être réglée jusqu'à un certain point, mais dans ce cas il faut tenir compte d'une diminution de la couvrance. Ces produits, en vente dans le commerce sous les dénominations de vernis, laque de surimpression, ou additif brillant peuvent être ajoutés à certaines encres, dans une proportion de 10%. Comme on l‘a dit plus haut, la couvrance en souffrira. Si par exemple on doit imprimer une feuille noire il faut calculer exactement les limites permises, afin de parvenir quelque peu à la couvrance souhaitée tout en ayant une résistance de surface un peu meilleure. Il faut donc s'en tenir a un compromis. car lorsque l'encre contient un plus grand pourcentage de liant que de pigment, la résistance aux frottements est naturellement plus grande: toutefois la couvrance s'amoindrit par la diminution des pigments.

Le séchage est de même influencé par la toile et la nature du châblon. Si on utilise une toile grossière, les fils sont plus épais et l'ouverture relative des mailles plus grande. La consommation d'encre sera plus grande si on utilise un numéro 70, au lieu d'un numéro 120, mais la durée du séchage sera bien entendu plus longue aussi. Cet état de choses peut encore être influencé par la nature du châblon. Un châblon photographique indirect accroît la durée du séchage, un châblon photographique direct la diminue.

Comme facteur supplémentaire, il faut tenir compte de la dureté de la lame de caoutchouc de la raclette. Il y a trois degrés de dureté ; avec une racle souple ou mi-dure on déposera une couche d'encre plus épaisse qu'avec une racle dure. On peut de même régler plus ou moins l'épaisseur de la couche d'encre, et par conséquent la durée du séchage, par le profil de la raclette. Normalement, on imprime avec un profil à angles droits; mais si on veut que la couche d'encre soit plus épaisse, on peut utiliser un profil de raclette arrondi. La position de la racle peut également avoir une influence sur la charge d'encre Une position excessivement oblique de la racle donne une couche d'encre plus épaisse.

Le dernier facteur, mais aussi le plus important, qui influence le séchage des encres sérigraphiques, est la température et l'humidité relative de l'air. Toutes les encres qui sèchent par oxydation ou par évaporation sont tributaires de la température. Quand la température est très basse et l'humidité de l'air très élevée, le séchage en sera fortement ralenti, parce que l'imprimé a toujours tendance à absorber de l'humidité.

À suivre.





Le Tamis

Le Tamis, revue datant de 1952, sort son premier numéro de la 16e année en 1967. Le sujet est le suivant : la sérigraphie. Cette revue a pour but de promouvoir l'expansion de leur procédé.




ÉTIQUETTES:

imprimabilité PVC, encre plastiques



Auteur: Clemence
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